SĂ©lection de la langue De façon gĂ©nĂ©rale, la zone autour d'un feu de forĂȘt fourmille d'aĂ©ronefs qui ont comme objectif d'Ă©teindre l'incendie. Il ne fait aucun doute que les aĂ©ronefs effectuant des excursions aĂ©riennes n'ont pas leur place dans cette zone et ceux qui s'aventurent prĂšs de l'incendie courent de trĂšs grands risques. Les avions-citernes et les hĂ©licoptĂšres qui tentent d'Ă©teindre le feu peuvent se trouver n'importe oĂč dans la zone puisqu'ils effectuent des allers-retours vers l'incendie pour Ă©coper l'eau des lacs et des riviĂšres. Qui plus est, ils sont souvent cachĂ©s par la fumĂ©e et ils syntonisent des frĂ©quences radio discrĂštes, non publiĂ©es. La prĂ©sence d'aĂ©ronefs non autorisĂ©s entraĂne non seulement des risques de collision, mais elle peut aussi nuire gravement au travail des Ă©quipes de lutte contre les incendies. L'article du RĂšglement de l'aviation canadien RAC stipule qu'il est interdit d'utiliser un aĂ©ronef au-dessus d'une rĂ©gion sinistrĂ©e ou de la rĂ©gion situĂ©e Ă moins de 5 NM d'une rĂ©gion sinistrĂ©e, Ă une altitude infĂ©rieure Ă 3 000 pieds-sol. Un avis aux aviateurs NOTAM ne sera pas nĂ©cessairement publiĂ© pour que la rĂ©glementation sur cette restriction de l'espace aĂ©rien soit en vigueur. Toutefois, en vertu de l'article du RAC, Transports Canada peut dĂ©livrer un NOTAM afin de restreindre davantage l'espace aĂ©rien autour d'un feu de forĂȘt. Les pilotes doivent se rappeler de vĂ©rifier les NOTAM avant d'effectuer un vol prĂšs d'un feu de forĂȘt. Les pilotes sont trĂšs utiles pour signaler la prĂ©sence d'incendies dans les rĂ©gions Ă©loignĂ©es. Les bureaux de lutte contre les incendies provinciaux encouragent le public Ă repĂ©rer et Ă signaler les feux. De grĂące, observez les restrictions applicables Ă l'espace aĂ©rien d'une rĂ©gion sinistrĂ©e ou autour d'un feu de forĂȘt si vous dĂ©tectez la prĂ©sence d'un incendie. MĂȘme les plus petits feux peuvent entraĂner des activitĂ©s aĂ©riennes intenses. Date de modification 2018-06-21
Enfin dâaprĂšs-midi, un avion Dash est arrivĂ© sur place. Il a Ă©tĂ© dĂ©tachĂ© de Gironde pour intervenir sur la forĂȘt de BrocĂ©liande. Des renforts de pompiers supplĂ©mentaires sont Ă©galement arrivĂ©s, portant Ă 422 les effectifs en fin de journĂ©e. Suivez notre direct consacrĂ© Ă lâincendie en forĂȘt de BrocĂ©liande, ce vendredi 12 aoĂ»t
Blog AprĂšs de longues pĂ©riodes sans prĂ©cipitations, le risque d'incendies de forĂȘt augmente. Quel est le risque d'incendie de forĂȘt en Suisse ? OĂč existe-t-il des interdictions de faire du feu ? DerniĂšre mise Ă jour
LesFeux de forĂȘt qui brĂ»lent prĂšs des communautĂ©s peuvent devenir dangereux et mĂȘme mortels sâils deviennent incontrĂŽlables., Par exemple, le Camp Fire de 2018 dans le comtĂ© de Butte, en Californie, a dĂ©truit presque toute la ville de Paradise; au total, 86 personnes sont mortes. pourtant, les feux de forĂȘt sont essentiels Ă la survie
Le Mardi 5 juillet 2022 ForĂȘts, espaces naturels face Ă un feu, la France est particuliĂšrement vulnĂ©rable. Contre les feux de vĂ©gĂ©tation, des actions de prĂ©vention sont menĂ©es pour prĂ©venir le risque dâincendie. La France est le quatriĂšme pays europĂ©en le plus boisĂ© avec 16,9 millions dâhectares de forĂȘt sur son territoire mĂ©tropolitain. Lâimportance de ses surfaces boisĂ©es la rend vulnĂ©rable au risque incendie de forĂȘt, notamment en pĂ©riode estivale. Les incendies ont un impact majeur sur les espaces naturels, dĂ©truisant tout ou partie des animaux et vĂ©gĂ©taux sur son passage. En 2018, et 2019, les rĂ©gions du Sud-Ouest avec le massif aquitain Nouvelle-Aquitaine et du Sud-Est avec ses forĂȘts mĂ©diterranĂ©ennes Auvergne-RhĂŽne-Alpes, Corse, Occitanie, Provence-Alpes-CĂŽte dâAzur Ă©taient les plus exposĂ©es Ă ce risque. Aujourdâhui, lâensemble du territoire est particuliĂšrement vulnĂ©rable face au risque dâincendie de vĂ©gĂ©taux, quâil sâagisse de forĂȘts, de prairies ou de friches. DĂ©but avril 2020, deux incendies ont eu lieu en CorrĂšze sur plus de 65 hectares et en Sologne oĂč 60 hectares de vĂ©gĂ©tation ont Ă©tĂ© consumĂ©s. Chaque annĂ©e, 300 Ă 400 millions dâhectares de vĂ©gĂ©taux sont brĂ»lĂ©es dans le monde. En France mĂ©tropolitaine, sur la pĂ©riode 2007-2018, on dĂ©nombre une moyenne annuelle de 4 040 feux qui ravagent 11 117 ha de forĂȘt source bases de donnĂ©es BDIF et PromĂ©thĂ©e. La majoritĂ© de ces feux ont lieu en zone mĂ©diterranĂ©enne 6 698 ha, pour 4 419 en dehors de cette zone. Les conditions mĂ©tĂ©orologiques sĂ©cheresse, tempĂ©rature et vent ont une forte influence sur la sensibilitĂ© de la vĂ©gĂ©tation au feu et sur la propagation une fois le feu dĂ©clenchĂ©. En Europe, sur la pĂ©riode 1980-2017, ce sont en moyenne 457 289 ha de forĂȘt source UE-EFFIS qui sont dĂ©truits par les feux de forĂȘt en Espagne, Italie, Portugal, GrĂšce et France. En 2017, 178 234 ha ont brĂ»lĂ© en Espagne, 540 630 ha au Portugal et une centaine de personnes ont pĂ©ri dans la pĂ©ninsule ibĂ©rique, essentiellement au Portugal. Le systĂšme français de prĂ©vention et de lutte contre les incendies a montrĂ© son efficacitĂ© puisque la France a subi quant Ă elle 26 378 ha de pertes sans victimes en 2017. En Australie, les feux de brousse, qui se sont produits entre octobre 2019 et janvier 2020, ont im-pactĂ© 18,6 millions d'hectares, tuĂ© plus dâun milliard dâanimaux, dĂ©truit 5 900 bĂątiments, dont 2 779 habitations ; on dĂ©plore au moins 34 dĂ©cĂšs. La fumĂ©e dĂ©gagĂ©e a Ă©galement causĂ© la mort de 445 personnes. Aux Ătats-Unis, la Californie, en novembre 2018, avait Ă©galement connu des incendies majeurs, attisĂ©s par des vents violents. Les plus importants sont Camp Fire » au nord de San Francisco, qui a quasiment dĂ©truit la ville de Paradise, et Woolsey Fire » au nord-est de Los Angeles. Le bilan faisait Ă©tat de plus de 80 dĂ©cĂšs. Le risque de feux majoritairement dâorigine humaine Lâincendie de forĂȘt est une combustion qui se dĂ©veloppe sans contrĂŽle, dans le temps et dans lâespace ». En plus des forĂȘts au sens strict, les incendies concernent des formations subforestiĂšres de petite taille le maquis, la garrigue, les landes, etc⊠LâactivitĂ© humaine est la principale cause de dĂ©clenchement dâincendies â 90% des dĂ©parts de feu - que ce soit du fait dâune activitĂ© Ă©conomique chantiers de BTP, activitĂ©s agricoles... ou bien dâune activitĂ© du quotidien mĂ©gots de cigarettes, barbecues ou feux de camps. La majoritĂ© de ces feux dâorigine anthropique sont dus Ă des imprudences et Ă des comportements dangereux, aussi bien de touristes que de riverains. Ils pourraient donc ĂȘtre Ă©vitĂ©s en ayant les bons rĂ©flexes au quotidien. Une campagne nationale de prĂ©vention ayons les bons rĂ©flexes Les bons rĂ©flexes face aux feux des espaces naturels La prĂ©vention du risque incendie de forĂȘt passe avant tout par des comportements responsables. Des acteurs locaux trĂšs impliquĂ©s mĂšnent des actions de prĂ©vention rĂ©currentes, mais certains comportements mĂ©ritent encore dâĂȘtre diffusĂ©s. Câest pourquoi, le MinistĂšre de la Transition Ă©cologique et de la CohĂ©sion des territoires, en lien avec le MinistĂšre de lâIntĂ©rieur, le MinistĂšre de lâAgriculture et de la SouverainetĂ© alimentaire, lâONF et MĂ©tĂ©o France renouvelle dĂ©but juin 2022, une campagne nationale de sensibilisation et de prĂ©vention des feux de vĂ©gĂ©tation et de forĂȘt. Les bords de route, les terrains agricoles, les friches sont en effet des espaces aussi sensibles et Ă risque. Campagne de prĂ©vention 2022 PrĂ©parer et adapter votre habitation et son environnement Par des gestes simples, il est possible de rĂ©duire considĂ©rablement le risque de dĂ©part de feu de vĂ©gĂ©tation en ne stockant pas de combustibles prĂšs des habitations, en nâutilisant pas dâoutils susceptibles de provoquer des Ă©tincelles Ă proximitĂ© des vĂ©gĂ©taux surtout quand ils sont secs, en ne fumant pas Ă proximitĂ© de zone de nature comme les friches ou les champs, en ne jetant pas ses mĂ©gots au sol. La prĂ©vention des incendies doit Ă©galement se faire tout au long de lâannĂ©e, avec notamment Le dĂ©broussaillage de son jardin Un terrain dĂ©broussaillĂ© permet au feu de passer sans provoquer de grands dommages et facilite le travail des sapeurs-pompiers. Le code forestier institue des obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement, notamment l'obligation de dĂ©broussailler sur 50 mĂštres tous les abords de constructions lorsquâelles se trouvent dans, ou Ă moins de 200 mĂštres dâune forĂȘt ou dâun espace naturel. Les voies dâaccĂšs doivent ĂȘtre libĂ©rĂ©es, les arbres et les branches situĂ©s Ă moins de 3 mĂštres des maisons doivent ĂȘtre supprimĂ©es, et les arbres et plantes mortes ou malades doivent ĂȘtre Ă©liminĂ©es. Il est obligatoire dâĂ©laguer les arbres et de laisser 3 mĂštres entre deux houppiers, les arbustes sous les arbres doivent ĂȘtre supprimĂ©s et les vĂ©gĂ©taux coupĂ©s doivent ĂȘtre Ă©vacuĂ©s en les portant en dĂ©chetterie ou en les broyant, La prĂ©paration et lâadaptation de sa maison La conception dâun bĂątiment, de par ses amĂ©nagements et son entretien, permet de le rendre moins vulnĂ©rable Ă lâincendie. Une maison construite en dur constitue le meilleur refuge lors dâun incendie de forĂȘt, Ă condition quâelle respecte une sĂ©rie de consignes et de rĂšgles de construction et de sĂ©curitĂ©. Des matĂ©riaux durables peuvent Ă©galement ĂȘtre employĂ©s. Les ouvertures, qui constituent souvent le point dâentrĂ©e du feu dans lâhabitation, doivent ĂȘtre en bois plein ou en aluminium, le PVC devant ĂȘtre Ă©cartĂ©. LâĂ©tanchĂ©itĂ© des ouvertures Ă lâair et aux fumĂ©es est impĂ©rative. Les toitures doivent ĂȘtre rĂ©guliĂšrement nettoyĂ©es, afin dâĂ©viter que ne sâaccumulent des feuilles et des aiguilles, y compris dans les gouttiĂšres et les angles. Le PVC doit ĂȘtre impĂ©rativement Ă©vitĂ© pour les gouttiĂšres. Les aĂ©rations doivent ĂȘtre Ă©quipĂ©es de grillages Ă mailles trĂšs fines, afin dâĂ©viter lâentrĂ©e de brandons, qui pourraient mettre le feu depuis lâintĂ©rieur de la maison. Au-delĂ de la maison proprement dite, il convient dâĂ©loigner dâau moins 10 mĂštres de lâhabitation les tas de bois, cannisses, abris de jardin, haies, objets divers, et de façon gĂ©nĂ©rale tous les vecteurs potentiels du feu. Les citernes de gaz et de fioul doivent en outre ĂȘtre enterrĂ©es quand cela est possible. Un guide relatif aux amĂ©nagements des haies Ă proximitĂ© des habitations a Ă©tĂ© créé Ă lâinitiative de lâONF, lequel prĂ©cise le degrĂ© de sensibilitĂ© des diffĂ©rentes espĂšces ornementales. Impacts majeurs des feux de vĂ©gĂ©tation sur lâenvironnement Outre les impacts sur les personnes et les biens, les incendies de forĂȘt causent des dommages Ă la faune et Ă la flore des zones touchĂ©es. Chaque incendie de forĂȘt dĂ©truit tout ou partie des animaux et vĂ©gĂ©taux sur son passage ; seuls les grands mammifĂšres et certains oiseaux arrivent Ă sâenfuir Ă lâapproche du front de feu. Ainsi, tout incendie a un impact immĂ©diat sur les principales fonctions de la forĂȘt Ă©conomique perte de valeur et de production de bois, impact sur les activitĂ©s Ă©conomiques et touristiques environnementale atteinte Ă la biodiversitĂ© et aux paysages sociale accueil du public, chasse prĂ©vention dâautres risques chute de pierres, glissements de terrain, Ă©rosion, crues torrentielles, avalanches en montagne protection gĂ©nĂ©rale rĂ©gulation du rĂ©gime hydrique, qualitĂ© de lâeau, Ă©puration de lâair, stockage du carbone Les impacts Ă moyen et long terme dĂ©pendent du rĂ©gime des feux auquel le territoire sinistrĂ© est confrontĂ©, un rĂ©gime de feux frĂ©quents et sĂ©vĂšres pouvant sâaccompagner localement dâune rĂ©gression biologique. Les incendies de forĂȘt ont Ă©galement des impacts sur la qualitĂ© de lâair. Les Ă©manations de fumĂ©e de bois peuvent altĂ©rer les mĂ©canismes des dĂ©fenses immunitaires pulmonaires, et entraĂźner une altĂ©ration de la fonction pulmonaire des personnes exposĂ©es. Le changement climatique, un facteur aggravant du risque incendie ? Le changement climatique modifie les conditions mĂ©tĂ©orologiques ; la vĂ©gĂ©tation devient plus sĂšche. Des tempĂ©ratures plus Ă©levĂ©es favorisent la transpiration des plantes et la diminution de l'eau contenue dans les sols. La vĂ©gĂ©tation s'assĂ©chant, le risque de dĂ©part de feu est plus fort. Lâabsence de pluie, mĂȘlĂ©e Ă une hausse prĂ©coce des tempĂ©ratures, accroĂźt la fragilitĂ© des massifs. La pĂ©riode Ă risque devient plus longue et plus intense. Selon lâObservatoire national sur les effets du rĂ©chauffement climatique ONERC, dĂšs 2040 les dĂ©rĂšglements climatiques perturberaient les conditions mĂ©tĂ©orologiques puisquâune sĂ©cheresse extrĂȘme conjuguĂ©e Ă une canicule intense pourraient avoir lieu durablement et rĂ©guliĂšrement durant les Ă©tĂ©s dans les territoires mĂ©diterranĂ©ens. Et dĂšs 2060, les conditions climatiques deviendraient dĂ©favorables Ă certaines espĂšces de ces rĂ©gions. Les zones exposĂ©es aux risques incendies devraient remonter vers le Nord-Ouest en France mĂ©tropolitaine Pays-de-la-Loire, Centre-Val-de-Loire et Bretagne. Dans les zones dĂ©jĂ touchĂ©es, les risques d'incendies pourraient sâĂ©tendre Ă la moyenne montagne. Le risque de feu de forĂȘts n'est pas cantonnĂ© Ă lâĂ©tĂ©, tous les types de vĂ©gĂ©tation sont vulnĂ©rables pendant l'hiver. En effet, l'annĂ©e 2019 a Ă©tĂ© marquĂ©e par de nombreux dĂ©parts de feux de cultures, de friches, de chaume, de talus, etc. aux consĂ©quences parfois dramatiques. En France, les effets se font dĂ©jĂ ressentir Les massifs forestiers dans lâEst de la France, dĂ©jĂ affaiblis par des sĂ©cheresses rĂ©pĂ©tĂ©es, sont victimes dâattaques de parasites tels que les scolytes. Les hivers particuliĂšrement doux favorisent leur prolifĂ©ration, conduisant au dĂ©pĂ©rissement de forĂȘts entiĂšres. Dans le Sud de la France, des chĂȘnes kermĂšs sont morts sous lâeffet de la chaleur lors de la canicule de 2019. En effet, la tempĂ©rature lĂ©tale des vĂ©gĂ©taux a Ă©tĂ© atteinte avec 60 °C et plus au soleil. Des inquiĂ©tudes se font jour Ă©galement pour les chĂȘnes en rĂ©gion Centre du fait de lâassociation sĂ©cheresse-canicule. La Bretagne, la rĂ©gion Centre ou encore les Hauts-de-France, qui Ă©taient jusquâĂ prĂ©sent hors du pĂ©rimĂštre de la campagne, ont Ă©tĂ© touchĂ©es en 2019. PrĂ©vention du risque incendie de forĂȘt l'action des pouvoirs publics La connaissance des phĂ©nomĂšnes La base de donnĂ©es sur les incendies de forĂȘt BDIFF, accessible Ă lâaide dâun identifiant hĂ©bergĂ©e par l'Institut national de lâinformation gĂ©ographique et forestiĂšre IGN. Elle collecte depuis 1992, au niveau national, toutes les informations sur les feux de forĂȘt et, en particulier, les causes de ces derniers. Ces donnĂ©es, mises Ă disposition du public, sont des donnĂ©es Ă caractĂšre dĂ©claratif renseignĂ©es par un rĂ©seau de contributeurs sous le pilotage national des ministĂšres en charge de la forĂȘt et de l'IntĂ©rieur. La base de donnĂ©es PromĂ©thĂ©e, spĂ©cifique aux incendies de forĂȘts dans la zone mĂ©diterranĂ©enne française dans chaque dĂ©partement, elle est alimentĂ©e par les services qui concourent Ă la prĂ©vention et la lutte SDIS, DDTM, ONF, gendarmerie, police. Lâobjectif est de disposer dâun outil statistique fiable permettant des comparaisons spatiales, temporelles et une meilleure connaissance des causes. La prĂ©fecture de la zone Sud â DPFM en assure la maĂźtrise dâouvrage en liaison Ă©troite avec le ministĂšre lâIntĂ©rieur et le ministĂšre de lâAgriculture et de l'Alimentation, la maĂźtrise dâĆuvre a Ă©tĂ© confiĂ©e lâIGN. La base de donnĂ©es sur les incendies de forĂȘt BDIF La base de donnĂ©es PromĂ©thĂ©e L'information du citoyen La loi du 22 juillet 1987 a instaurĂ© le droit des citoyens Ă une information sur les risques majeurs auxquels ils sont soumis sur tout ou partie du territoire, ainsi que sur les mesures de sauvegarde qui les concernent. Cette partie de la loi a Ă©tĂ© reprise dans lâarticle L du Code de lâenvironnement. Elle sâapplique Ă la prĂ©vention du risque incendie de forĂȘt. Ătabli sous lâautoritĂ© du prĂ©fet, le dossier dĂ©partemental des risques majeurs DDRM recense Ă lâĂ©chelle dâun dĂ©partement lâensemble des risques majeurs par commune. Il explique les phĂ©nomĂšnes et prĂ©sente les mesures de sauvegarde. Ă partir du DDRM, le prĂ©fet porte Ă la connaissance du maire les risques dans la commune DCS, dossiers communaux synthĂ©tiques et dĂ©crit la nature des risques, les Ă©vĂ©nements historiques, ainsi que les mesures dâĂtat mises en place. Le maire Ă©labore un document dâinformation communal sur les risques majeurs DICRIM qui prĂ©sente les mesures de prĂ©vention et les mesures spĂ©cifiques prises en vertu des pouvoirs de police du maire. Le DICRIM doit ĂȘtre accompagnĂ© dâune communication au moins tous les deux ans si la commune est couverte par un plan de prĂ©vention des risques et dâune campagne dâaffichage. Ces documents sont disponibles en mairie. La prĂ©vention dans les territoires La prĂ©vention du risque incendie de forĂȘt distingue classiquement les actions complĂ©mentaires suivantes La dĂ©fense de la forĂȘt contre lâincendie DFCI, pilotĂ©e par le ministĂšre en charge de lâagriculture qui repose sur une politique globale dâamĂ©nagement et dâentretien de lâespace rural et forestier. Elle met en Ćuvre les outils de programmation, dâamĂ©nagement et dâentretien des massifs, issus du code forestier notamment les plans de protection de la forĂȘt contre lâincendie PPFCI souvent Ă©tablis Ă lâĂ©chelle du dĂ©partement et les plans de massifs qui sont la dĂ©clinaison par massif du PPFCI. La prĂ©vention notamment Ă travers la maĂźtrise de lâurbanisation. La maĂźtrise de lâoccupation des sols est une composante majeure des politiques de prĂ©ventions des risques incendie de forĂȘt. Les documents dâurbanisme tels que les schĂ©mas de cohĂ©rence territoriale SCoT, les plans locaux dâurbanisme PLU et les cartes communales ont vocation Ă participer Ă la mise en Ćuvre des politiques de prĂ©vention des risques. Ils permettent la rĂ©duction de lâexposition des personnes et des biens. Le porter-Ă -connaissance PAC, au sens de lâarticle L121-2 du code lâurbanisme, est une obligation situĂ©e en amont de la dĂ©marche de planification. Par son biais, les services de lâĂtat rappellent les dispositions lĂ©gislatives, rĂ©glementaires et les servitudes en vigueur. Ils communiquent les documents techniques ou Ă©tudes participant Ă la connaissance des phĂ©nomĂšnes. TĂ©lĂ©charger le guide pour rĂ©aliser les porter-Ă -connaissance Le plan de prĂ©vention des risques Incendie de forĂȘt PPRIF CodifiĂ© dans les articles Ă et Ă R562-12 du code de lâenvironnement, il cible prioritairement les territoires exposĂ©s Ă des niveaux de risque importants et Ă une pression fonciĂšre forte. Nous comptons Ă ce jour prĂšs de 200 PPRIF. Ils rĂ©pondent aux objectifs de non aggravation de lâexposition et de rĂ©duction de la vulnĂ©rabilitĂ© des personnes et des biens en dĂ©limitant des zones d'exposition aux risques Ă l'intĂ©rieur desquelles des constructions ou des amĂ©nagements sont interdits, tout en permettant sur dâautres zones un dĂ©veloppement raisonnĂ© et sĂ©curisĂ©, lĂ oĂč l'intensitĂ© de l'alĂ©a le permet, dĂ©finissant des mesures de prĂ©vention, de protection et de sauvegarde ainsi que des mesures relatives Ă l'amĂ©nagement, Ă l'utilisation ou Ă l'exploitation de constructions, d'ouvrages ou d'espaces cultivĂ©s ou plantĂ©s existant Ă la date dâapprobation du plan. Ces plans, Ă©tablis Ă lâĂ©chelle communale ou intercommunale, sont opposables aux autorisations dâurbanisme. Le guide mĂ©thodologique Plans de prĂ©vention des risques â Risques dâincendies de forĂȘt » de 2002 et la note technique du MinistĂšre de la Transition Ă©cologique et solidaire du 29 juillet 2015 relative Ă la prise en compte du risque incendie de forĂȘt dans les documents de prĂ©vention et dâamĂ©nagement du territoire encadrent la politique de prĂ©vention du risque par la maĂźtrise de lâurbanisation et accompagnent notamment la rĂ©alisation des PPRIF. Ă ce jour, le nombre de PPRIF approuvĂ©s approche les 200 46 % en rĂ©gion PACA, 22 % en rĂ©gion Occitanie, 18 % en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine, 9 % en Corse et 5 % ailleurs sur le territoire. En savoir plus Note technique du 29 juillet 2015 relative Ă la prise en compte du risque incendie de forĂȘt dans les documents de prĂ©vention et d'amĂ©nagement du territoire PDF - Ko Plans de prĂ©vention des risques naturels PPR Risques d'incendies de forĂȘt Guide mĂ©thodologique PDF - Mo Les feux de forĂȘt dossier d'information, MEDD, ed. 2002 PDF - Mo Voir aussi Loi n°87-565 du 22 juillet 1987 relative Ă l'organisation de la sĂ©curitĂ© civile, Ă la protection de la forĂȘt contre l'incendie et Ă la prĂ©vention des risques majeurs Loi n° 95-101 du 2 fĂ©vrier 1995 relative au renforcement de la protection de l'environnement Article du Code de l'environnement Article L du Code de l'urbanisme PrĂ©venir les feux de forĂȘt par la gestion forestiĂšre La politique de dĂ©fense de la forĂȘt contre les incendies DFCI du MinistĂšre de lâAgriculture et lâAlimentation repose sur 4 grands axes PrĂ©voir le risque et traiter les causes mĂ©tĂ©o, rĂ©seau hydrique, recherche des causes⊠Surveiller les forĂȘts pour dĂ©tecter les dĂ©parts de feux et intervenir rapidement patrouilles, guet⊠Ăquiper, amĂ©nager et entretenir l'espace rural, dont l'espace forestier coupures de combustibles, dĂ©broussaillement, Ă©quipements de surveillance et dâintervention, signalisation, cartographie⊠Informer le public et former les professionnels La forĂȘt mĂ©diterranĂ©enne Ă©tant peu productive, lâĂtat intervient financiĂšrement sur la DFCI, avec une forte implication locale des collectivitĂ©s territoriales. La politique de prĂ©vention des incendies de forĂȘt menĂ©e par l'Ătat et les collectivitĂ©s territoriales permet dâassurer la surveillance et lâĂ©quipement des massifs forestiers. Sous lâautoritĂ© du PrĂ©fet de zone de dĂ©fense et de sĂ©curitĂ© Sud, la dĂ©lĂ©gation Ă la protection de la forĂȘt mĂ©diterranĂ©enne DPFM assure notamment un rĂŽle de coordination des actions de prĂ©vention pour les 15 dĂ©partements de la zone de dĂ©fense Sud. Les coupures de combustibles Les zones agricoles cultivĂ©es ou pĂąturĂ©es, entretenues suivant un cahier des charges prĂ©cis permettent de rĂ©duire fortement le dĂ©veloppement du feu et amĂ©liorent la sĂ©curitĂ© lors de la lutte contre lâincendie, lorsquâelles sont dĂ©broussaillĂ©es et Ă©quipĂ©es de pistes dâaccĂšs et de points dâeau. Pour ĂȘtre efficace, la rĂ©alisation de ces Ă©quipements doit ĂȘtre planifiĂ©e dans le Plan dĂ©partemental ou interdĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies PPFCI, en concertation entre les services forestiers et les services de lutte. Si la mise en place de coupures de combustible permet de cloisonner les massifs forestiers et de limiter lâextension des grands feux, elles ne sont pas suffisantes Ă elle seules lors dâincendies accompagnĂ©s de forts vents, des sautes de feux peuvent porter Ă plusieurs centaines de mĂštres. Les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement OLD Elles sont un maillon essentiel de la dĂ©fense des forĂȘts contre lâincendie DFCI portĂ©e par le MinistĂšre de l'Agriculture et de l'Alimentation et participent activement aux bons rĂ©sultats constatĂ©s depuis les annĂ©es 1990 hors Ă©vĂ©nement climatique exceptionnel. Le changement climatique risquant dâaugmenter le nombre dâincendies et de grands feux catastrophiques, il est impĂ©ratif que les OLD soient mises en Ćuvre de façon dĂ©terminĂ©e. En accord avec les professionnels de la filiĂšre, le MinistĂšre de lâAgriculture et de lâAlimentation travaille Ă la rĂ©novation des instructions techniques sur les plans de protection des forĂȘts contre lâincendie PPFCI et Ă la modernisation de la base de donnĂ©es sur les incendies de forĂȘt en France BDIFF. En savoir plus Guide technique sur les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement OLD TĂ©lĂ©charger la circulaire sur les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement OLD Site de MinistĂšre de lâAgriculture et de lâAlimentation PrĂ©venir et lutter contre les incendies de forĂȘt » La gestion de la forĂȘt La lutte contre lâincendie et la dĂ©fendabilitĂ© La lutte contre les incendies est pilotĂ©e par la Direction en charge de la gestion de crises et de la sĂ©curitĂ© civile, au sein du MinistĂšre de lâIntĂ©rieur, qui mobilise dâimportants moyens. La dĂ©fendabilitĂ© est une notion particuliĂšre au risque incendie de forĂȘt, car elle prend en compte les possibilitĂ©s d'intervention des services de secours dont le rĂŽle est prĂ©pondĂ©rant dans la gestion de crise. La dĂ©fendabilitĂ© correspond Ă la capacitĂ© d'une zone Ă ĂȘtre dĂ©fendue. Elle s'apprĂ©cie au regard des trois critĂšres suivants Les accĂšs la capacitĂ© quâils offrent aux services de secours dâaccĂ©der en sĂ©curitĂ© jusquâau contact des constructions Ă dĂ©fendre. L'accessibilitĂ© dĂ©pend de l'architecture, du gabarit et de la signalisation des voies de desserte, mais aussi de leur environnement vĂ©gĂ©tal ; Les hydrants ou les rĂ©serves de dĂ©fense incendie ils dĂ©terminent la possibilitĂ© pour les secours de se rĂ©approvisionner en eau. Ce rĂ©-approvisionnement doit pouvoir se faire dans les meilleurs dĂ©lais et en sĂ©curitĂ©. Le dĂ©broussaillement effectuĂ© sur les coupures de combustibles situĂ©es de part et d'autre des voies d'accĂšs contribuant Ă la dĂ©fendabilitĂ© de la zone il conditionne l'intensitĂ© du front de feu menaçant ces voies d'accĂšs puis les constructions. Par ailleurs, les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement autour des constructions contribuent Ă©galement Ă amĂ©liorer grandement la dĂ©fendabilitĂ©. Assistance mĂ©tĂ©orologique Ă la prĂ©vision du risque feux de forĂȘt Les feux de forĂȘts se produisent principalement en Ă©tĂ© mais peuvent Ă©galement se dĂ©velopper en hiver du fait de la sĂ©cheresse dans certaines rĂ©gions. Les conditions mĂ©tĂ©orologiques vent, chaleur, hygromĂ©trie, sĂ©cheresse ont une grande influence sur la mise Ă feu et la propagation des incendies de forĂȘt. MĂ©tĂ©o-France, au titre de ses attributions en matiĂšre de sĂ©curitĂ© des personnes et des biens, fournit Ă la Direction gĂ©nĂ©rale de la sĂ©curitĂ© civile et de la gestion des crises des cartes expertisĂ©es de dangers mĂ©tĂ©orologiques d'incendie, des donnĂ©es mĂ©tĂ©orologiques et des indices spĂ©cifiques, dont des cartes d'Indice Feu MĂ©tĂ©orologique IFM. Celui-ci est calculĂ© selon une mĂ©thode canadienne Ă partir de donnĂ©es mĂ©tĂ©orologiques pluies, tempĂ©ratures, humiditĂ© de l'air, vent. Dâautres indices ont Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©s pour prendre en compte les spĂ©cificitĂ©s de la vĂ©gĂ©tation, de la litiĂšre et de la morphologie des terrains boisĂ©s. De plus, chaque Ă©tĂ©, des prĂ©visionnistes de MĂ©tĂ©o-France sont dĂ©tachĂ©s auprĂšs des autoritĂ©s qui coordonnent la lutte contre les feux de forĂȘt depuis les centres opĂ©rationnels zonaux de Marseille zone Sud et de Bordeaux zone Sud-Ouest. L'indemnisation Contrairement Ă dâautres risques naturels, ce nâest pas la garantie "catastrophes naturelles" qui sâapplique. Les prĂ©judices causĂ©s par les feux de forĂȘts figurent en effet parmi les risques assurables et peuvent donc faire lâobjet dâun dĂ©dommagement, au titre du rĂ©gime de lâassurance incendie. Les communications existantes sur le sujet VidĂ©o de lâONF Protection contre l'incendie le dĂ©broussaillage autour des habitations » Site de lâEntente InterdĂ©partementale pour la forĂȘt mĂ©diterranĂ©enne VidĂ©o DPFM DĂ©broussaillement - Le Guide Complet conseils et rĂšglementation » Campagne DPFM et lâEntente en 2017 Ne jouez pas avec le feu ! » Campagne DPFM 2018 Affiches imprimables Messages de prĂ©vention incendie » Site de MinistĂšre de lâAgriculture et de lâAlimentation PrĂ©venir et lutter contre les incendies de forĂȘt » Site de lâAgrisur, PrĂ©vention des risques professionnels agricoles. Les feux de brousse et de forĂȘt comment lutter ? » Site du Gouvernement PrĂ©vention des risques majeurs » VidĂ©o Tuto risques Que faire en cas de feux de forĂȘts » Site du MinistĂšre de lâintĂ©rieur Conseils incendie » Site des Sapeurs Pompiers de France PrĂ©vention des risques liĂ©s au feux de forĂȘts » Site de lâIRSTEA Incendies de forĂȘt la recherche sous le feu de lâaction ! » Site de MĂ©tĂ©o France Evaluation du risque de feux de forĂȘts » Plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies du Var Site de LâAssociation RĂ©gionale de DĂ©fense des ForĂȘts Contre lâIncendie dâAquitaine Site du Groupement d'intĂ©rĂȘt Public AmĂ©nagement du Territoire et Gestion des Risques Tremblements de terre et sĂ©ismes en France Origine et gestion de la sĂ©cheresse
Enzone de protection nordique, un plan spĂ©cial dâorganisation pour la protection contre les incendies de forĂȘt est en place. Ce plan est gĂ©rĂ© par quatre organisations : le ministĂšre des ForĂȘts, de la Faune et des Parcs, le ministĂšre des Affaires autochtones et DĂ©veloppement du Nord Canada, Hydro-QuĂ©bec et la SOPFEU.
Les incendies au Maroc font toujours rage et deviennent une prĂ©occupation majeure pour tous les Marocains. En raison du nombre de feux, les pompiers du pays ont dĂ» intensifier leurs efforts pour tenter de maĂźtriser les flammes qui font rage dans le nord du Royaume. Les Ă©quipes de contrĂŽle, avec la collaboration de l'armĂ©e marocaine et l'assistance des citoyens, commencent Ă s'unifier afin de rassembler la plus grande aide possible pour Ă©teindre les incendies. L'incendie qui s'est dĂ©clarĂ© dans la province de Larache, au sud de Tanger, est particuliĂšrement prĂ©occupant. Il s'agit de la zone la plus touchĂ©e et l'incendie, qui fait toujours rage, s'avĂšre difficile Ă contenir. De plus, les vents forts et les intempĂ©ries compliquent encore les travaux d'extinction. Avec l'intensification des travaux, trois avions-citernes opĂšrent dans cette seule zone pour tenter d'Ă©teindre l'incendie. Ils effectuent environ 25 rotations dans la journĂ©e, larguant de l'eau sur les terres brĂ»lĂ©es, mais l'incendie est si important qu'il semble impossible de l'arrĂȘter. En raison du danger qu'il reprĂ©sente, 935 familles de 15 villages proches de l'incendie ont dĂ©jĂ Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©es. En outre, tous les dispositifs disponibles sont utilisĂ©s dans les efforts d'extinction pour contenir les flammes. L'agence de presse officielle marocaine MAP rapporte que 2 000 vĂ©hicules chargĂ©s d'eau ont Ă©tĂ© dĂ©ployĂ©s. Quatre Canadair et quatre Turbo Trash, fournis par l'ArmĂ©e de l'air royale marocaine, sont Ă©galement appelĂ©s en renfort pour aider les forces de sĂ©curitĂ©. AFP/FADEL SENNA - Une femme serre un enfant dans ses bras alors qu'ils regardent la fumĂ©e d'un feu de forĂȘt qui fait rage dans la rĂ©gion de Ksar Sghir, dans le nord du Maroc La situation se dĂ©tend dans les autres endroits oĂč les incendies font encore rage. Dans la rĂ©gion de Fahs-Anjra, Ă©galement proche de la ville de Tanger, les forces de sĂ©curitĂ© ont pu maĂźtriser l'incendie qui s'est dĂ©clarĂ© dans cette rĂ©gion et travaillent dĂ©jĂ Ă nettoyer les zones touchĂ©es afin que la nature puisse Ă nouveau s'Ă©panouir dans quelques annĂ©es. De mĂȘme, les foyers dans les forĂȘts des provinces de Taounate et de TĂ©touan ont Ă©galement Ă©tĂ© contenus, mais comme il s'agit de zones boisĂ©es, les incendies ont dĂ©vastĂ© respectivement quelque 50 hectares et 160 hectares, laissant un Maroc ravagĂ© par les flammes. Le royaume alaouite est confrontĂ© Ă de terribles consĂ©quences en raison de la propagation du feu, et le pire cĂŽtĂ© des incendies est dĂ©jĂ visible. Selon l'Agencia EFE, quatre personnes ont Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©es mortes ces derniers jours Ă cause des incendies. Deux d'entre eux Ă©taient des volontaires qui participaient Ă la lutte contre les incendies et les autres sont deux femmes qui ont refusĂ© de quitter leur domicile et ont Ă©tĂ© retrouvĂ©es par les Ă©quipes de secours. Les autoritĂ©s marocaines affirment que ces personnes ont refusĂ© d'Ă©couter les appels Ă la prudence et sont mortes asphyxiĂ©es dans leur maison. Selon l'Agence France-Presse AFP, le gouvernement marocain affirme que les incendies ravagent le paysage maghrĂ©bin du royaume et qu'Ă ce jour, quelque 10 568 hectares ont Ă©tĂ© brĂ»lĂ©s, principalement des terres sauvages et quelques villages. Ă titre de comparaison, en 2021, seuls 2 782 hectares ont Ă©tĂ© brĂ»lĂ©s par 285 incendies entre janvier et septembre. AFP/FADEL SENNA - Des arbres ont brĂ»lĂ© aprĂšs un incendie de forĂȘt prĂšs de la ville marocaine de Ksar el-Kebir, dans la rĂ©gion de Larache Cette annĂ©e, le feu est devenu le principal ennemi de la nation. Depuis le 13 de ce mois, l'Ă©tat d'urgence a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© dans les rĂ©gions touchĂ©es de Larache, TĂ©touan, Chaouen, Ouezan et Taza. Aujourd'hui, plus de 1 400 familles ont dĂ» ĂȘtre Ă©vacuĂ©es de leurs maisons en raison de la proximitĂ© des flammes. Les Ă©pidĂ©mies commencent Ă ĂȘtre maĂźtrisĂ©es et seraient dues Ă la vague de chaleur que connaĂźt le royaume depuis plusieurs semaines. Le pays connaĂźt des tempĂ©ratures extrĂȘmes, allant de 41 Ă 47 degrĂ©s Celsius par jour. Selon les autoritĂ©s, la chaleur et le vent sont les principaux responsables de la situation dans les zones touchĂ©es. La situation mĂ©tĂ©orologique du Maroc devient dĂ©sespĂ©rĂ©e. Cette annĂ©e, les Marocains sont confrontĂ©s Ă des pĂ©nuries d'eau et de feu et sont Ă l'agonie. Rien que l'annĂ©e derniĂšre, le Royaume a subi 165 incendies et plus de 12 % du territoire est dĂ©sormais brĂ»lĂ© par le feu.
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LesaĂ©ronefs qui survolent un incendie de forĂȘt ou qui cherchent Ă prendre des images spectaculaires nâont pas leur place dans cette zone et courent de trĂšs grands risques. Les avions-citernes, autres bimoteurs et les hĂ©licoptĂšres qui tentent dâĂ©teindre le feu peuvent ĂȘtre trĂšs nombreux dans un pĂ©rimĂštre restreint, en plus d
Si vous ĂȘtes passĂ© ce mercredi 10 mars dans la matinĂ©e, du cĂŽtĂ© du lac du Causse, en CorrĂšze, vous n'avez pas pu le rater. Un hĂ©licoptĂšre Super Puma bombardier d'eau a effectuĂ© une sĂ©rie de tests devant de nombreux reprĂ©sentants des Services dĂ©partementaux d'incendie et de secours Sdis de la rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine. Cet appareil sera en effet utilisĂ© pour la premiĂšre fois sur le territoire de la zone de dĂ©fense et de sĂ©curitĂ© Sud-Ouest dans le cadre de la lutte contre les feux de forĂȘt. De quel type d'appareil parle-t-on ? Cet hĂ©licoptĂšre Super Puma de 11 tonnes est d'un gabarit bien supĂ©rieur aux appareils normalement utilisĂ©s par la sĂ©curitĂ© civile. Capable de voler Ă 300 km/h, il pourrait en cas de besoin quitter Bordeaux pour rejoindre la CorrĂšze en seulement 45 minutes. Le Super Puma peut embarquer quatre tonnes d'eau dans un seau - appelĂ© Bambi bucket - reliĂ© par un cĂąble de trente mĂštres. C'est moins qu'un Canadair qui peut embarquer six tonnes de liquide. L'hĂ©licoptĂšre a en revanche l'avantage de pouvoir rĂ©cupĂ©rer l'eau destinĂ©e Ă Ă©teindre les incendies un peu partout, Ă©tangs et riviĂšres, sous rĂ©serve qu'ils prĂ©sentent une profondeur de 3 Ă 4 mĂštres. "Il y a six mille points d'eau en CorrĂšze. MĂȘme si tous ne remplissent pas les critĂšres, un ravitaillement proche est normalement toujours possible", prĂ©cise le colonel Franck TourniĂ©, directeur du Sdis. Cet hĂ©licoptĂšre peut en outre effectuer des rotations rapides, se poser Ă peu prĂšs n'importe oĂč il lui faut un espace plat et dĂ©gagĂ© de 30 mĂštres de diamĂštre et peut atteindre des zones escarpĂ©es difficiles d'accĂšs pour les avions bombardiers d'eau de type Canadair. Les pompiers simulent un sauvetage dans la CorrĂšze, en plein centre-ville de Brive Comment cet hĂ©licoptĂšre sera utilisĂ© ? Ce Super Puma est normalement utilisĂ© par AirtĂ©lis, une filiale de RTE spĂ©cialisĂ©e dans les travaux Ă©lectriques hĂ©liportĂ©s. "Ses pilotes ont l'habitude d'effectuer des missions trĂšs prĂ©cises, ce qui est un atout", remarque le colonel GĂ©rard Patimo, chef d'Ă©tat-major adjoint de la zone Sud Paca - Occitanie - Corse qui a pu apprĂ©cier ses qualitĂ©s l'Ă©tĂ© dernier sur l'Ăźle de BeautĂ©. "Compte tenu du relief, il nous a Ă©tĂ© trĂšs utile pour lutter contre les feux, mais aussi pour amener du matĂ©riel ou des personnes dans des endroits escarpĂ©s." Cet Ă©tĂ©, les Sdis de la Nouvelle-Aquitaine pourront compter sur son appui dans le cas d'interventions compliquĂ©es. "L'hĂ©licoptĂšre est normalement stationnĂ© Ă Avignon, mais en cas d'alerte, nous pourrons ĂȘtre positionnĂ©s Ă Bordeaux", indique Olry Guillot, un des pilotes de l'appareil. Lors des interventions, les pilotes du Super Puma seront orientĂ©s par des pompiers qui leur indiqueront les zones oĂč il faut effectuer les largages d'eau. La CorrĂšze a-t-elle vraiment besoin d'un tel renfort ? Oui, car la CorrĂšze est un des dĂ©partements de la Nouvelle Aquitaine les plus impactĂ©s par les feux de forĂȘt. D'abord parce que la moitiĂ© de son territoire est composĂ© de zones boisĂ©es 60% de feuillus, 40% de rĂ©sineux. Ensuite parce qu'Ă la fin de l'hiver et au dĂ©but du printemps, le gel a sĂ©chĂ© la vĂ©gĂ©tation qui est alors plus vulnĂ©rable aux incendies. "La semaine derniĂšre, nous avons dĂ©jĂ constatĂ© deux dĂ©parts de feu", souligne le lieutenant-colonel Marc Mazaleyrat, conseiller technique "feux de forĂȘt" au Sdis de la CorrĂšze. Signe qui ne trompe pas les avions de la SĂ©curitĂ© civile interviennent de plus en plus sur les gros feux de forĂȘt en CorrĂšze. Au printemps 2020, le Dash un bombardier dâeau est ainsi intervenu Ă Espagnac et Pandrignes, sur un incendie de 65 hectares. Incendies en CorrĂšze trois signes qui tĂ©moignent d'une menace grandissante Le dĂ©partement prĂ©sente Ă©galement de nombreuses zones difficiles d'accĂšs, oĂč cet hĂ©licoptĂšre pourra ĂȘtre un atout prĂ©cieux. "L'annĂ©e derniĂšre, nous avons luttĂ© pendant cinq jours sur un feu dans la vallĂ©e de la Dordogne, Ă SĂ©randon. Si nous avions pu compter sur le Super Puma Ă l'Ă©poque, cela aurait Ă©tĂ© rĂ©glĂ© en un jour ou deux." Colonel Franck TourniĂ©, directeur du Sdis de la CorrĂšze. Combien cela va-t-il coĂ»ter au dĂ©partement ? Rien, et c'est une bonne nouvelle s'empresse de prĂ©ciser le prĂ©sident du Sdis, Jean-Jacques Lauga. La location du Super Puma est en effet prise en charge par la direction gĂ©nĂ©rale des pompiers. "Notre budget ne sera donc pas impactĂ©. C'est tout bĂ©nĂ©fice pour nous, affirme l'Ă©lu corrĂ©zien. La derniĂšre fois que je suis montĂ© dans un hĂ©licoptĂšre, c'Ă©tait justement au-dessus de la vallĂ©e de la Dordogne dans des endroits inaccessibles. J'ai pu mesurer combien l'appui aĂ©rien est primordial pour Ă©pauler les pompiers dans leur mission. Il faut juste espĂ©rer qu'on n'ait pas trop Ă solliciter ce Super Puma cette annĂ©e." Tanguy Ollivier
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avion utilisĂ© pour Ă©teindre les feux de forĂȘt