Lanotion commode de style d’un artiste pasl’air de fonctionner et laPhotographie est un art peu toutcomme le serait une science des corps dsirables ou
Bien que souvent présenté comme un antimoderne, selon la formule contestée d’Antoine Compagnon [1], Roland Barthes est, volens nolens, éminemment présent à l’ère numérique sa description du monde comme un espace plat de signes global permet de comprendre la conversion du monde en data ; sa manière de chroniquer la vie ordinaire et sensible donne un puissant exemple de nos individualités numériques ; sa manière, par liens et par gambades, de naviguer de lieux en lieux culturels préfigure l’hypertexte ; son rêve d’un texte scriptible » [2] mêlant lecture et écriture anticipe nos textualités enchevêtrées et collaboratives. Bref, Barthes, sa manière de collectionner des biographèmes » en des sortes d’albums hypertextuels, ses projections subjectives étoilées invente par anticipation le web qui nous est contemporain. Une telle influence conceptuelle forte, explicitée par certains dispositifs numériques comme le projet Barthes-vision [3], n’a rien de magique, mais s’explique par la contemporanéité du premier web et du dernier Barthes. Le contexte historique Figure 1 – Le Minitel, ancêtre du Web L’œuvre théorique de Barthes côtoie la décennie même où s’invente le Web 1969 première connexion d’ordinateurs en réseau-1979 création des premiers forums de discussion, Barthes entre au Collège de France au moment où le minitel » envahit les foyers français et meurt à l’orée de la décennie qui fera le développement du Web. Il précède les aventures des avant-gardes en matière de jeu littéraire informatique et meurt quelques mois avant la création de l’Atelier de Littérature Assistée par la Mathématique et les Ordinateurs » ALAMO par les oulipiens [4] et la parution de Literary machines de Ted Nelson. Il baigne dans le rêve cybernétique né dans les années 60, à une heure où Jacques Derrida, Gilles Deleuze ou Michel Foucault abusent du terme de machine ». D’où ce que Éric Marty a appelé le jargon cybernétique de Barthes » [5] – dans le Système de la mode des notions comme celle de briques de code » ou de sous-routine » sont issues de Mandelbrot et des premiers théoriciens de l’information, Barthes utilisant le mot cybernétique » lui-même en diverses occasions, par exemple pour caractériser les Exercices spirituels de saint Ignace de Loyola [6]. Ailleurs, lorsque Barthes décrit la rhétorique, il nous explique que Aristote conçoit le discours l’oratio comme un message et le soumet à une division de type informatique » [7]. Un texte de jeunesse, en apparence anodin, est à ce titre révélateur dans un article des Lettres nouvelles de 1959, compte rendu d’une visite au Salon de l’équipement de bureau, Barthes admire la manière dont l’homme humanise la machine en lui donnant la structure de son propre cerveau » ce n’est pas un salon des techniques mais des structures » [8] poursuit-il en faisant briller la machinerie linguistique de toute sa technicité. Figure 2 – Les premières pages Web L’obsession du récit de soi L’ethos barthésien, son narcissisme artiste et sa manière très particulière de le projeter dans le monde pour s’y comprendre ont, implicitement ou explicitement, trouvé dans les mutations de l’identité personnelle à l’heure du Web et des réseaux sociaux, de singuliers échos. Pensons à l’habitude singulière de Barthes consistant à documenter sa vie constamment, qui évoque presque la manière dont Jacques Derrida conservait à la même époque le moindre brouillon et notait en permanence le fil du quotidien, pensons à son hédonisme et au souci de soi, proche de celui théorisé par Michel Foucault l’écriture est une quête de soi et la quête de soi une écriture, dans une tradition qui emprunte à Gide et à Proust mais qui ouvre avec Roland Barthes par Roland Barthes un espace d’invention personnelle qui en fera un des grands modèles de l’autofiction, et que l’on retrouvera mutatis mutandis dans les formes d’autodocumentation digitales. La conception barthésienne de l’identité autobiographique est assez éloignée de la linéarité du narrativisme » ricoeurien, quête de mise en intrigue et donc de mise en ordre cohérente, et consonne bien plus facilement avec nos narrations sociales numériques que le modèle de refiguration du philosophe – on pourrait même dire qu’elle en constitue une sorte d’horizon. La forme de vie barthésienne est en effet énigmatique, fragmentée et associative. Plurisémiotique, elle emprunte à la peinture et à la musique pour se réfracter. Elle recourt fortement à la mémoire visuelle et à la photographie comme attestation potentiellement tragique du réel. Elle se fragmente pour devenir ouverte, mobilisable toujours différemment, pour se libérer de l’emprise médusante de la langue. Elle cherche à se déprendre d’elle-même autant qu’à se ressaisir, elle fictionnalise aisément on se souvient du célèbre exergue du Roland Barthes par Roland Barthes Tout ceci doit être considéré comme dit par un personnage de roman ». Figure 3 – L’écriture manuscrite de Barthes La dimension affective, fortement incarnée mais aussi interpersonnelle et mobile de l’identité selon Barthes se dit à travers un concept original inventé par Barthes et devenu célèbre, celui de “ biographèmes ” », dont la distinction et la mobilité pourraient voyager hors de tout destin et venir toucher, à la manière des atomes épicuriens, quelque corps futur, promis à la même dispersion » [9]. Si les biographèmes ne sont pas sans parenté avec nos statuts » numériques contemporains sur les réseaux sociaux comment ne pas reconnaître dans ce que Barthes décrit comme une vie “trouée ” » [10] quelque chose de nos inscriptions sur les fils des réseaux sociaux, marqués par la fragmentation, le recours à la photographie, la prééminence des affects au profit d’une quête infinie de traits propres dans l’univers commun ? Les écritures autobiographiques numériques du sujet sur Facebook ou Twitter, même en dehors de tout projet artistique, possèdent de fait des caractéristiques originales d’ouverture et d’entrelacement, une logique affective et associative, une prééminence de la photographie, qui permettent de les rapprocher du modèle influent du Roland Barthes par Roland Barthes. J’aime, je n’aime pas cela n’a aucune importance pour personne ; cela, apparemment, n’a pas de sens. Et pourtant tout cela veut dire mon corps n’est pas le même que le vôtre. Ainsi, dans cette écume anarchique des goûts et des dégoûts, sorte de hachurage distrait, se dessine peu à peu la figure d’une énigme corporelle, appelant complicité ou irritation. écrivait Roland Barthes dans son autoportrait [11], dans une étonnante anticipation des chroniques égocentrées de nos humeurs appréciatives ou réversions subjectives au cœur de l’expressivité littérale et littéraire de soi agrémenté de selfies comme Barthes agrémenté son autobiographie de portraits sur Facebook. Vivre dans un monde de réseau Le concept de réseau est omniprésent chez Barthes. Il joue un rôle crucial dans le passage du structuralisme rigide des années 60 à un post-structuralisme aux formes herméneutiques plus mobiles et ajustables. Le premier » Barthes utilise le mot réseau dans un sens structuraliste canonique il parle, dans le Michelet de 1955 d’un un réseau organisé d’obsessions » [12], d’un réseau thématique » [13], d’un réseau rhétorique » [14], en 1970 dans S/Z d’un réseau impersonnel de symboles » [15]. Il introduit la notion de réseau distributionnel » [16] et abuse du terme de dispatching » par exemple pour décrire la narration réaliste dans son célèbre article sur l’effet de réel » de Communications en 1968 pour caractériser le fonctionnement du réseau. Barthes va emprunter à la grammaire générative de Nicolas Ruwet et l’idée du dispatching markovien » c’est-à-dire d’un dispositif pré-cybernétique capable d’engendrer une infinité de chaînes de mots à partir de séquences finies [17], dans une nouvelle illustration de la passion barthésienne pour les concepts ardus. Mais, dès S/Z, le glissement vers des métaphores nouvelles est entamé Barthes parle de texte étoilé » [18], notion que Barthes promeut contre les structures rigides » car elle produit des constellations » [19] sémantiques à partir d’un texte. Ce déplacement est évident lorsque le second Barthes » affirme en 1975 que l’analyse textuelle préfère la métaphore du réseau, de l’intertexte, d’un champ surdéterminé, pluriel » à la métaphore de la filiation, du “développement” organique » [20]. Ces réseaux intertextuels sont comme la contrepartie littéraire du Web en train de s’inventer, héritage clairement analysé par George Landow dans son essai de 1991 Hypertext. The Convergence of Contemporary Critical Theory and Technology réédité sous le titre Hypertext l’idée barthésienne d’un texte sans centre ni limite car extensible à l’infini [21] tout texte est un intertexte » [22] joue un rôle séminal dans la conception émergente d’un hypertexte numérique, où la navigation ne se fait pas d’idée en idée mais simplement de mot en mot. Figure 4 – Le Fichier Barthésien Cette idée est fortement connectée à la pratique rédactionnelle ordinaire de Barthes, qui lui fait utiliser un système de fiches interconnectées par des annotations, des listes et des renvois, fichier papier hypertextuel que Tiphaine Samoyault place au centre de l’organisation de la pensée barthésienne En amont, il y a bien sûr le dossier de notes et d’ébauches rassemblées par Mallarmé pour le Livre », dont la matière dispersée et fragmentaire est contraire au livre pur qu’il fantasmait ; mais en aval, il y a aussi cet horizon d’une combinatoire que rejoindront à peine dix ans plus tard les mécaniques hypertextuelles offertes par le réseau des réseaux du World Wide Web [23]. Cette obsession du terme de réseau » que Barthes utilise dans de très nombreux contextes théoriques n’est pas non plus sans écho aux habitudes personnelles de l’auteur des Mythologies la vie sociale se décrit comme un réseau de relations narcissiques » [24], la vie amoureuse se laisse fasciner par les petites annonces qui plaisaient tant à Barthes, la vie érotique a pour modèle les rencontres en réseau de Tricks de Renaud Camus dans les Fragments d’un discours amoureux, Barthes décrit sa vie dans l’ordre des réseaux sentimentaux [25] et décrit formidablement ce qui sera la forme de jalousie propre aux réseaux numériques Supposez maintenant que je lâche dans ce réseau un sujet douloureux, avide de maintenir avec son autre un espace étanche, pur non touché, consacré ; les activités du réseau, son trafic d’informations, ses engouements, ses initiatives, seront reçus comme autant de dangers[26] Des signes et des données Un grand geste barthésien a été, on le sait, de renvoyer le monde à un système de signes le monde est aplati en une toile de signes liés en un réseau global, traversé par le remaniement imprévisible que l’oubli impose à la sédimentation des savoirs, des cultures, des croyances [27]». Je ne sais pas ce que Barthes aurait pensé de l’opposition faite par l’une de ses meilleurs interprètes, Susan Sontag, qui affirmait à la suite de Walter Benjamin qu’il y avait une distinction essentielle entre d’un côté les histoires, qui ont un but, une fin, une direction, sont complètes et closes et, de l’autre côté, l’information, qui est par définition toujours partielle, incomplète et fragmentaire [28] » le monde dataifié » de l’internet contemporain et sa syntaxe universelle est à sa manière un univers de signes où toutes les formes de cultures et de discours se recroisent. Cette universalité a été encore récemment soulignée par Jean-Marie Schaeffer dans sa récente Lettre à Roland Barthes [29], qui montre à quel point la grammaire transculturelle de Barthes possède une portée extrêmement large qui en fait un outil de choix pour comprendre l’omniprésence du narratif bien au-delà de son seul usage littéraire, extension indispensable à l’heure de la globalisation et des études cognitivistes. Le texte ouvert Un des traits marquants de la textualité numérique est sa capacité à brouiller lecture et écriture et, plus loin, à rassembler experts et amateurs [30]. On pourra ainsi reconnaître dans le flâneur numérique des réminiscences du Barthes collectionneur de textes en tous genres dans son entreprise de sémiotique universelle, ce qui nous laisser à rêver ce que le numérique aurait pu apporter au goût barthésien de l’album, modèle que Barthes oppose au livre et qui préside aux derniers textes. Roland Barthes par Roland Barthes et La Chambre claire se veulent un relevé de circonstances », discontinues » et rhapsodiques » [31] et proposent une représentation essentielle du monde comme inessentiel, comme tissu de contingences » [32] Figure 5 – Des manuscripts hypertextes avant la lettre Ainsi, le monde est compris comme un livre toujours à interpréter, et ce livre est à lire et à écrire il est scriptible » et nous conduit à d’infinies excursions, dans une écriture qui est déprise » il faut produire le texte, le jouer, le défaire, le faire partir »[33]. Et je me persuade de plus en plus, soit en écrivant, soit en enseignant, que l’opération fondamentale de cette méthode de déprise, c’est si l’on écrit, la fragmentation, et, si l’on expose, la digression, ou pour le dire d’un mot précieusement ambigu l’excursion. [34] Raconte Barthes dans la Leçon au seuil des pratiques excursionnistes du web invitant à surfer » d’un texte à l’autre, la réflexion barthésienne propose un modèle théorique et un vocabulaire d’interprétation aux textualités numériques. Surtout, elle valorise des pratiques d’écriture fragmentaire et de reprise dans lequel le lecteur est un interprète au sens musical et un coauteur du texte, qui s’insère dans les interstices de celui-ci comme un fantôme de l’avenir. Loin d’être minoritaire, cette lecture-écriture est fortement valorisée comme une méthode de pensée et une habitude de vie. L’influence des formules et des concepts mais aussi des modèles barthésiens sur la photographie et la peinture est bien connu et étudié [35]. L’hypothèse formulée par George Landow de la paternité de Barthes sur l’hypertexte, qui serait la version numérique du texte scriptible », en réseau, et dans lequel de multiples concurrentes entrées seraient possibles, promu par l’auteur de S/Z, est donc justifiée arraisonnant le monde sous la forme d’un langage universel de signes avant qu’il soit transformé en données, inventant une textualité ouverte, sensible et décentrée, préfigurant l’ère des j’aime » et des hypertextes enrichis par les amateurs, Roland Barthes est autant que Gilles Deleuze un des pères conceptuels des textualités numériques qui font désormais notre vie. [1] Voir le dernier chapitre de Antoine Compagnon, Les Antimodernes. De Joseph de Maistre à Roland Barthes, Paris, Gallimard, 2005. [2] Roland Barthes, Œuvres Complètes de Roland Barthes, Paris, Seuil, 2002 désormais OC, t. III, p. 122. [3] Voir [4] Voir [5] Eric Marty, préface aux OC, II, p. 17. [6] Sade, Fourier, Loyola, in OC, III, p. 751. [7] L’ancienne rhétorique », OC, III, p. 536. [8] Les deux Salons », OC, I, p. 992. [9] Sade, Fourier, Loyola, OC, III, p. 707. [10] Ibid. [11] Roland Barthes par Roland Barthes, OC, IV, p. 692. [12] Michelet in OC, I, p. 293. [13] Ibid., p. 431. [14] L’Ancienne rhétorique », OC, III, p. 599. [15] S/Z in OC, III, p. 197. [16] OC, II, p. 626. [17] Roland Barthes, Sarrasine de Balzac, séminaires à l’École pratique des hautes études, présentation et édition de Claude Coste et Andy Stafford, Paris, Seuil, 2011, p. 479 et note 1. [18] Ibid., p. 76. [19] OC, IV, p. 451. [20] Ibid., p. 456. [21] Voir Sophie Marcotte, George Landow et la théorie de l’hypertexte », L’Astrolabe, 2000, en ligne et Serge Bouchardon, Du récit hypertextuel au récit interactif », Revue de la BNF, vol. 42, no. 3, 2012, pp. 13-20. [22] OC, IV, p. 451. [23] Tiphaine Samoyault, Roland Barthes. Une biographie, Seuil, 2015, p. 652. [24] OC, III, p. 665. [25] Fragments d’un discours amoureux in OC, V, p. 114. [26] Ibid., p. 177. [27] Leçon, in OC, V, p. 446. [28] Susan Sontag, At the same time, Londres, Penguin, 2013, p. 224 c’est nous qui traduisons. [29] Jean-Marie Schaeffer, Lettre à Roland Barthes, Paris, Thierry Marchaisse, 2015. [30] Voir Patrice Flichy, Le Sacre de l’amateur Sociologie des passions ordinaires à l’ère numérique, Paris, Seuil & la république des idées, 2010 et Adrien Chassain, Roland Barthes “Les pratiques et les valeurs de l’amateur” », LHT, n°15, 2015, en ligne [31] Roland Barthes, La Préparation du roman. Cours au Collège de France 1978-1979 et 1979-1980, Seuil, 2015, p. 203 [32] Ibid. [33] Le Bruissement de la langue in OC, III, p. 916. [34] Leçon in OC, V, p. 444. [35] Voir Magali Nachtergael, Roland Barthes Contemporain, Max Milo, 2015.
Cest tout ce que je n'aime pas. Moi j'aime les mecs qui ont des couilles, malheureusement il n'en a pas." En réponse, Yann Barthès s'est exprimé ce vendredi matin via son compte Instagram : Dessin de l'illustratrice Charlotte Mo Insta charlottemagicmo et Portfolio "Qu'est-ce que la nourriture ? Ce n'est pas seulement une collection de produits, justiciables d'études statistiques et diététiques. C'est aussi et en même temps un système de communication, un corps d'images, un protocole d'usages, de situations et de étudier cette réalité alimentaire, élargie jusqu'à l'image du signe ?"Roland Barthes L'invité du jour Mathieu Messager, maître de conférences en langues et littérature à l’université de Nantes, créateur du site L’idéologie dans l’assietteRoland Barthes casse l’idée naïve qu’en s’alimentant, on nourrit une fonction. La nourriture, pour lui, est porteuse de valeurs, de différents signes sous-jacents qui pré-déterminent les aliments… Dans “Mythologies”, Barthes nous dit qu’il y a une idéologie dans nos assiettes, et il comprend qu'elle ne se situe pas dans le ciel des idées mais se loge de manière plus incidieuse dans des objets a priori innocents, dans la vie de tous les jours, dans les vêtements que l’on porte… elle est à l’horizon du commun. “Mythologie” est un objet de combat, un texte d’une grande violence critique, il prend l’idéologie sur son propre terrain, parce que si elle porte sur notre culture matérielle, il faut alors déconstruire cette dernière depuis les objets que l’idéologie commune évoque… Mathieu Messager "L’empire des signes", un amour du Japon"L’empire des signes" est peut-être le premier livre heureux de Barthes, il part d’un amour personnel pour le Japon. Barthes doute que la tempura appartienne au domaine du huileux, tant elle est légère les catégories culinaires qui sont les nôtres s’évaporent sous le ciel du bonheur japonais. Aux yeux de barthes, la cuisine japonaise se déprend presque terme à terme de notre système de signes les baguettes translatent du plat à la bouche comme la becquée maternelle, contrairement à nos fourchettes et couteaux qui agrippent et déchirent ; la cuisine japonaise se caractérise par les différents états de la crudité, tandis que chez nous ce sont les différentes carnations de la cuisson ; nous avons une consommation inféodée à un ordre entrée, plat, dessert, tandis que, nous dit Barthes, c’est le fragment qui règne au Japon ; mais également, la cuisine japonaise s'oppose à la cuisine de la profondeur, occidentale, qui cache son centre la pièce montée cache en son coeur l’objet alimentaire, on noie sous les sauces, tandis qu’au japon on baigne les éléments dans la sauce, le plat arrive sous cloche dans le restaurant gastronomique, maintenant le secret jusqu’au dernier moment quand au Japon l'on cuisine devant vous et l'on vous donne un à un les éléments... On n’est pas du tout dans la même représentation des signes. Mathieu Messager Textes lus par Denis Podalydès Roland Barthes, extrait de Mythologies, chapitre Cuisine ornementale, éditions du Seuil, 1957 avec une musique de Pierre-André Athane, On mange dehors ? Roland Barthes, extrait de L’empire des signes, chapitre L’interstice, éditions du Seuil, 1970 Sons diffusés Mix de début d'émission avec extraits de Top Chef, émission culinaire, et extraits du film Le Marginal, de Jacques Deray 1983, avec Jean-Paul Belmondo Extrait du film L’Homme qui tua Liberty Valance, de John Ford, 1962 Roland Barthes lit un extrait de Mythologies, Le bifteck et les frites, le 17 février 1959, RTF Archive de Bernadette Flament, styliste culinaire, 27 juillet 2015 Petite archive sur la tempura, dans De bouche à oreille, 4 avril 1999, France Culture Lecture par Roland Barthes du fragment J'aime, je n'aime pas, le 2 novembre 1975, France Culture Archive de Roland Barthes sur la démystification du quotidien, 20 novembre 1964, dans Morceaux choisis, France Culture Archive pub Panzani, 1969 Adèl van Reeth lit un extrait de Roland Barthes, Rhétorique de l'image, in Communication, n°4, 1964 Musique de Toto Cutugno, L’italiano Chanson de fin Sheila White, Le steak

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Journées Européennes du Patrimoine Château de Gramont Visites et circuits, Patrimoine - Culture, Danse - Bal - Cabaret, Vie associativeBidache 64520Le 18/09/2022De 10h à 12h et de 14h à 17h30, visite libre du château de Gramont avec la présence de personnages en costumes d'époque. Démonstrations de danses du Moyen âge à l'époque napoléonienne. De 10h à 18h, démonstrations de combats Eastern vikings, c'est à dire duels, mêlées et cercles de combat. Ateliers découverte et artisanat, dont tissage, équipement, société, contes et légendes. Médiation sur l'histoire des vikings en Gascogne. Toute la journée, jeux en bois sur l'esplanade, vide grenier sur la place du village. Buvette et petite restauration sur place. Jaime, je n'aime pas : cela n'a aucune importance pour personne ; cela apparemment n'a pas de sens. Et pourtant, tout cela veut dire : mon corps n'est pas le même que le vôtre. - Une
1er réseau social enseignant, s'adresse aux professeurs et personnels de l'Education nationale. Ce forum permet de créer des contacts professionnels et amicaux entre collègues, et d'échanger sur le monde de l'éducation et la Le texte "J'aime, j'aime pas" par Invité Sam 27 Sep - 1321Quelqu'un saurait où je peux trouver ce texte de Jacques Lacarrière J'aime, J'aime pas....? De préférence sur un site ou si vous l'aviez....Ce serait gentil. .hermioneHabitué du forumje ne connais pas ce texte de Lacarrière, je ne connais que celui de roland Barthes, facilement trouvable sur le net.. _________________Il faut toujours un coup de folie pour bâtir un destin. Marguerite YourcenarInvitéInvitéOui, j'ai déjà celui de Barthes. Merci. poupetteNiveau 1je sais qu'il est dans le manuel A mots ouverts dans la séquence 1 mais je ne l'ai malheureusement pas chez similairesEviter de répéter "être", "avoir", "il y a", "faire", "dire"sequence et texte "la farce du cuvier"Manuel Valls sur les rythmes scolaires La réforme est "bonne", mais le cadre réglementaire sera "assoupli"Question sur le "Y" dans "Strophes pour se souvenir"Quel lien entre le nom "Roumanie" et les "Romains"?Sauter versPermission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Cesont deux très bons joueurs,mais je suis quand même plus pour Federer .Ca s'annonce comme un grand match,un plaisir pour les yeux . 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Mais je préfére un peu Nadal quand même... mais un beau match en perspective! miss FloPilier du ForumNombre de messages 3993Age 36Localisation ParisDate d'inscription 25/01/2006Sujet Re Roland Garros Sam 9 Juin - 1917 J'espère que c'est Nadal qui va gagner ! je le supporte à fond... un homme, un artiste, soso2306Extrem' FanNombre de messages 226Age 34Localisation liègeDate d'inscription 27/12/2006Sujet Re Roland Garros Sam 9 Juin - 2305 moi je suis pour federer!!!! j'espère franchement qu'il va remporter son premier roland garos! moi je joue au tennis depuis que je suis toute petite, bon pour le moment je joue comme une M**** parceque je me suis blessée la saison dernière et j'ai des appréhention. Mais quand je vois federer jouer c'est une grande leçon de tennis. Et puis pour les femmes je suis super contente que Justine hennin ai gagner!BisousSophie Célinou44Mega FanNombre de messages 349Age 32Localisation Loire AtlantiqueDate d'inscription 30/05/2007Sujet Re Roland Garros Dim 10 Juin - 1709 Je suis pas très très fan...Le seul truc que je sais c'est que les français se sont pris une raclée et que c'est Justin Henin qui a gagné chez les filleset pour la final Homme.... VIVA RAFAEL NADAL!!!!!!Célinou _Mary_*Pilier du ForumNombre de messages 4944Age 31Localisation OiseDate d'inscription 25/01/2007Sujet Re Roland Garros Dim 10 Juin - 1710 **Leslie**Mega FanNombre de messages 605Age 34Localisation Louvain-La-Neuve BelgiqueDate d'inscription 22/06/2006 s0phiexMega FanNombre de messages 585Age 34Localisation Dans mes rêves...Date d'inscription 27/11/2006Sujet Re Roland Garros Dim 10 Juin - 2016 Dégoutée =[C'était un très beau match franchement!!Mais verte quand même pour Federer,j'aurais bien voulu le voir gagner Bravo à Rafael tout de même ^^ jullinne236Pilier du ForumNombre de messages 1094Age 35Date d'inscription 25/01/2006Sujet Re Roland Garros Dim 10 Juin - 2049 Qui va donc détroner Nadal ??? Non y'a rien a redire il a super bien joué ... Et puis grand bravoo à Federer ...Rendez vous l'an prochain perle_de_soleilPilier du ForumNombre de messages 2914Age 38Localisation * BELFORT *Date d'inscription 11/03/2006Sujet Re Roland Garros Dim 10 Juin - 2123 moi jsuis pour nadal, bien sur et c'est avec joie qu'il a gagné !!!enfin ya plus trop de suspence .. soraPilier du ForumNombre de messages 1660Age 31Localisation ParisDate d'inscription 19/11/2006Sujet Re Roland Garros Dim 10 Juin - 2329 Sophie <3 Emmanuel a écrit Dégoutée =[C'était un très beau match franchement!!Mais verte quand même pour Federer,j'aurais bien voulu le voir gagner Bravo à Rafael tout de même ^^ Moi aussi j'aurais voulu que Federer gagne mais bon...Bravo à Nadal moire-manuPilier du ForumNombre de messages 1028Age 31Localisation Clermont Ferrand 63Date d'inscription 15/04/2007Sujet Re Roland Garros Lun 11 Juin - 010 perso je déteste Nadal je l'aime pas je sais pas il me plait pas peux pas me le voir il a pas un un jeu excellent par rapport a federer dommage que federer est perdu aujourdhui mais pour moi ca restera le numéro 1 mondial !!!! LauritaMega FanNombre de messages 701Age 32Localisation Poulx , près de Nimes Date d'inscription 02/06/2007Sujet Re Roland Garros Mar 12 Juin - 2041 j'adore Rafa parce que je suis espagnole et parce qu'il joue très bien et il é bien foutu aussi! lol.J'ai adoré le fait qu'il est gagné, mais je n'ai pas apprécié l'attitude des commentateurs qui n'ont cessé de soutenir exemple à la fin du 1er set que Nadal avait gagné le commentaire étaitun coup de chance...bisous à tous LauritaMega FanNombre de messages 701Age 32Localisation Poulx , près de Nimes Date d'inscription 02/06/2007Sujet help Mar 12 Juin - 2042 comment fait on pour mettre des images de NADAL?Je sais je ne suis pas très douée, mais aidez-moi svp! Contenu sponsorisé Roland Garros
Jaime, je n’aime pas Transcription Roland Barthes : J'aime : la salade, la cannelle, le fromage, les piments, la pâte d'amandes, l'odeur du foin coupé, les roses, les pivoines, la
. 440 423 198 179 241 210 137 107

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